C'etait en plein mois d'Aôut , avec un soleil qui excitait tout Marseille .
Je l'est rattrapé de volé ce petit Aigle , une jambe dans un bandage , l'aile endomagée et le coeur en miette . Malgré tout cela , un regard vif , lucide et profond .
C'était en plein mois de Septembre , je me sens tomber dans le vide mais sans crier gare , il m'a enfourché de ses grosses griffes . M.Aigle se sent revivre et me recouvre de ses immenses ailes .
C'est parti pour le grand voyage me dit-il . Accrochée à ses ailes , j'ai survolé l'ennuie et la mélancolie qui me courtisaient tant . C'etait un beau paysage , entre le ciel et la terre , ont a traversé les pires orages bravés les pires tempêtes, les grandes dépressions . Mais au loin , je voyais planer la menace .
Quelques fois , M.Aigle m'emenait voir ses amis . Etrange groupes d'amis où cohabitaient des yennes , des reptiles et tout autres types de créatures encore plus effrayantes . C'etait dans un vacarme infernal que ces créatures riaient , s'amusaient et vivaient . Mais au loin , je voyais que son véritable ami c'etait J. Jaguar .
Lui aussi était un solitaire . Sans aucune pitié , aucune emotion et tout aussi redoutable que son "cousin" M.Aigle .
M.Lionne me met en garde dès le départ : n'oublie pas sa veritable nature ; il n'a pas de coeur , c'est un rapace , un animal indomptable,un prédateur .Tôt ou tard , il te dévorera car chez lui l'amour n'existe pas.
Mais non , nous planons toujours . Pourtant , Je peine à m'accrocher à lui , je glisse peut à peut . Il perd de plus en plus le contrôle , la menace plane au dessus de moi maintenant .
Alors , de son oeil perçant , il ne peut plus se contenir ; il me griffe à deux reprises .
C'est en plein mois de Juillet , et le soleil fait violence à Marseille .
Hier soir , j'ai laché prise et bien que vous tous soyez sur terre , moi je fais une chute vertigineuse et j'ai mal .
M.Aigle s'est envolé vers de nouvels horizons . Solitaire comme toujours.
J'ai tenu de toutes mes forces pour ne pas lacher prise mais lui m'a laissé tomber .
D'un oeil perçant il m'a regardé et s'est envolé à toute vitesse , le plus haut possible.
Je l'apercois au loin ; il survole les montagnes et vivra jusqu'à la fin de sa vie entre le ciel et la terre , toujours en grand solitaire .
Titre de l'article : Maxime de Stendhal.
1 commentaire:
Non cela ne me dérange guerre !
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